La claudication : ses causes, ses conséquences, ses solutions…

La claudication se caractérise par une douleur musculaire ou une faiblesse ressenties dans les membres inférieures ( fesse, cuisse, mollet, genou, pied…).

On a souvent tendance à associer les termes claudiquer et boiter mais ce ne sont pas des synonymes. Le fait de boiter se caractérise plutôt par une marche saccadée.

La personne atteinte de claudication a des difficultés pour marcher normalement. Elle est souvent obligée de s’arrêter quelques instants lors d’un trajet le temps que la douleur s’estompe.

La claudication peut être intermittente ( la douleur s’amenuise et disparaît durant la phase de repos) ou sévère ( la douleur se fait ressentir en permanence).

La claudication est un trouble à prendre au sérieux car il provoque une diminution du périmètre de marche.

Les principaux symptômes de la claudication se traduisent par des crampes au niveau des jambes ( ou du mollet, de la cuisse…), la douleur est plus ou moins forte sous forme d’élancements, de brûlures…

Ces symptômes ne sont pas à prendre à la légère car ils peuvent cacher des problèmes plus graves comme une maladie artérielle périphérique qui se traduit par un rétrécissement ou des artères bouchées ce qui provoque un mauvais afflux sanguin et donc des crampes car les muscles ne sont plus aussi bien approvisionnés en oxygène qu’auparavant.

Certaines personnes seront plus sujettes à ces symptômes du fait de la génétique mais il est possible d’en limiter les effets en ayant une alimentation équilibrée (attention à l’excès de cholestérol), en limitant la consommation de tabac, en faisant un minimum de sport et en adaptant une bonne hygiène de vie.

Il est important de régler ce problème lié à la claudication car en multipliant ces mauvais mouvements vous risquez d’abîmer votre colonne vertébrale mais aussi vous créer un déhanchement, abîmer ainsi un disque…